Le bien nommé Lac des Cerces se trouve au cœur du massif des Cerces. Le randonneur peut y accéder depuis la Vallée de la Clarée, via le Col des Rochilles et une très belle randonnée. Ou encore depuis le Plan Lachat situé sur les pentes du Galibier. Ce second accès est plus aisé, et est l’objet de ce billet. Il est ensuite possible depuis le Lac des Cerces d’accéder rapidement au Col de la Ponsonnière, et à la superbe vue sur le Grand Lac, qui domine la vallée de la Guisane.

Jusqu’au Lac des Cerces
La première partie de la randonnée suit la piste pastorale sur 1,7 km. Il faut moins d’une heure pour avaler les quelques 200 mètres de dénivelé jusqu’au vrai départ du sentier: les Mottets. A ce moment la route pastorale monte en lacets vers le camp des Rochilles et le col du même nom. Nous la quittons pour suivre le sentier qui part sur la droite, au niveau de la barrière à main, et aller vers le Lac des Cerces.
A l’approche du Lac des Cerces, la piste croise le ruisseau des Cerces. C’est l’occasion en été de se rafraîchir dans cette eau froide, particulièrement agréable quand il fait 30°C. Et cette eau vive est certainement plus consommable que celle du lac plus haut, même si comme moi vous disposez d’un filtre.
Le Lac des Cerces se dévoile après une petite butte sur laquelle sont posée 2 rochers isolés. Il est entouré à 180°C des sommets des Cerces, des pentes desquels s’écoule l’eau qui alimente le lac. C’est un endroit particulièrement propice au bivouac. En juillet j’y ai même vu des baigneurs. Mais c’est aussi le paradis des moustiques et autres insectes suceurs de sang.
Au Col de la Ponsonnière
Le soleil se lève et éclaire les Aiguilles d’Arves, parfaitement visibles au loin. Au petit matin, le vent ne trouble pas encore la surface du lac. L’occasion naturellement de prendre quelques photos et son petit déjeuner avant de repartir en direction du Col de la Ponsonnière.
Il faut revenir quelques mètres sur ses pas pour retrouver le sentier pris la veille. Sans grande difficulté hormis un petit raidillon final, il amène le randonneur 200 mètre plus haut et lui fait profiter d’une superbe vue sur le Grand Lac et les Arêtes de la Bruyères.
Au loin derrière la vallée de la Guisane, les sommets de l’Eychauda, de la Condamine. Nous sommes au mois de Juillet 2015 et comme vous pouvez le constater, il subsiste à 2.600 mètres des névés malgré la chaleur caniculaire de ce mois.
Il est temps de faire marche arrière et de redescendre vers le Vallon de l’Âne. Là encore, la vue depuis le col de la Ponsonnière permet de profiter de l’ensemble du paysage. On distingue au loin, sur le flanc de la montagne les lacets de la route du Col des Rochilles, que l’on récupérera pour descendre à Plan Lachat.
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